L’apprentissage par l’action et l’intelligence collective

Bilan de 4 bootcamps animés autour de la gamification.

Temps de lecture : 4 minutes - Michael Burow

Pourquoi un format Bootcamp ?

Depuis que je l’ai expérimenté, je trouve que le format Bootcamp est excellent pour apprendre une nouvelle discipine.

Je l’ai vécu la première fois en temps que participant avec Valentin Decker sur le bootcamp Sauce Writing, et depuis, j’ai organisés quatres sessions de bootcamp (les deux dernières avec Fidbak) et nous nous préparons un nouveau avec Fidbak.

J’ai envie de vous expliquer ce que j’aime dans ce format, et ce que m’ont appris les différentes itérations.

Dans l’apprentissage, je trouve qu’il y a deux problématiques principale pour monter en compétence sur un sujet.

  • Trouver les bons contenus, accessibles et facile à assimiler 
  • Les appliquer concrètement, sur un sujet avec des réels enjeux.

Dans la gamification, comme dans d’autres domaines, il est facile de regarder de belles démonstrations, des exemples bluffants, des promesses de révolutionner son activité via un nouveau concept.

Le problème, c’est qu’au moment de passer à l’action, on est souvent seul, et on peut vite se décourager avant même d’avoir fait assez pour percevoir un résultat.

La bonne nouvelle, c’est qu’avec un petit groupe, une bon rythme et un format entrainant, il est beaucoup plus simple de se mettre en mouvement.

Un format bootcamp aujourd’hui, pour moi, ça consiste en quoi ?

– Une petite cohorte d’apprenants, triés sur le volet.

– Des projets concrets amenés par les participants, pour s’assurer qu’on ne reste pas dans la théorie.

– Des sessions collectives régulières, animées en intelligence collective.

– Des contenus pédagogiques sous divers formats et des exercices, à faire entre les séances.

Aujourd’hui, le bootcamp Gamification Fidak, propose à des groupes de 6 à 12 personnes, de s’initier à la gamification de produits, projets, process ou service, et d’appliquer la méthodologie directement sur leurs projets.

Passons à trois apprentissages sur le sujet : 

Une force du format : s’appuyer sur les moments asynchrones

Une des envie qui s’est renforcé au fil des bootcamp de mon coté, s’appuyer sur les moments inter-séances collectives pour passer des contenus, vidéos et exercices à faire.

L’objectif est de pouvoir alors tirer le meilleur du groupe dans les ateliers, qui deviennent alors prioritairement des moments d’intelligence collective et de coaching.

Cela n’empêche de clarifier l’une ou l’autre notion du cours, mais cela permet à chacun d’avancer à son rythme, et de profiter de la diversité et du recul des différents participants sur son projet.

Nous nous appuyons également sur les outils de messageries instantanées (Slack par exemple) , pour répondre rapidement à certaines questions ou point de blocage entre les séances, qui peuvent être résolus rapidement, et partager des ressources.

C’est vraiment appréciable, de pouvoir profiter de cette alternance de temps long et individuels, et de temps court et collectifs, en terme d’efficacité et d’adaptabilité pédagogique.

Un besoin : La structure et le rythme

Autre point important dont j’ai pu expérimenter l’importance : sur cinq semaines, les participants ont besoin qu’une attention particulière soit porté à la structure et le rythme.

Cela peut se faire sur différents aspects : 

  • Clarifier et rappeller le travail interesession.
  • Préciser les étapes précédentes et suivantes.
  • Prendre au besoin des temps de coaching intermdiaires
  • Garder les participants engagés via des challenges collectifs, des activités en binomes et des interactions de groupes par messagerie.

L’objectif :  ne perdre personne en chemin, et profiter de l’aventure collective.

Pour nous aider dans ce rôle de guides, nous avons également des “conducteurs” de plus en plus détaillés des séquences pédagogiques et moments du bootcamp, pour permettre au participant de mieux se situer à tout moment.

Un enjeu : Le recrutement des cohortes pour chaque nouvelle promo

A chaque nouveau lancement, il faut séléctionner des nouveaux participants, avec des projets concrets, et une réelle envie d’apprendre et de partager, pour que la magie de l’intelligence collective puisse opérer dans le groupe.

Cela passe tout d’abord par un effort de communication pour atteindre les potentiels interessés, puis pas mal de travail de vulgarisation et de pédaogie.

 Avec Fidbak, démocratiser la gamification est un de nos objectifs, et cela par de multiples prises de paroles et contenus sur le sujet. Nous apprécions pleinement donc ces temps de contacts et de partage.

Cela prend aussi parfois la forme de temps d’échange individuel, pour échanger sur les projets et s’assurer la bonne adéquation entre les attentes et le programme.

S’il fallait résumer cette expérience en une phrase :

Nous sommes convaincus que le format Bootcamp est une bonne manière d’allier pragmatisme, intelligence collective, et pédagogie, et c’est pour cela que nous sommes heureux de chaque nouveau départ et nouvelle promotion.

D’ailleurs, si vous voulez jeter un oeil à la prochaine édition ( ou nous aider la promouvoir), vous pouvez jetez un oeil ici